Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Lawrence Herbert TIDE

26 août 2014

Chapitres 15 et 16 - Auto-sauvetage et une démonstration remarquable

Absent un certain temps du Blog, voici la suite de cette histoire de SF qui commence à ne plus ressembler à une nouvelle, au niveau de la taille, pour ressembler de plus en plus à une novella...

(Merci pour vos Commentaires et de m'accorder le nombre d'étoiles que vous considérerez méritées)

 

o8aCyGS -mini

 

 

Chapitre 15

 

L’Inspecteur détourna vivement de la main droite l’arme en provoquant le tir de celle-ci.

La détonation assourdissante tétanisa tous, humains comme singes, qui se mirent à pousser des cris, le chimpanzé le menaçant lâchant le pistolet, et tous le relâchant.

 

Il en profita pour bondir en avant en évitant de justesse la fourche et, la détournant elle aussi en la frappant avec son bras, il frappa le gardien au nez du revers de son poing. Il fit comme il l’avait appris au Karaté, dans le Dojo du Commissariat, et fut reconnaissant de toutes ces années de sueur et de sang, lorsqu’il vit le vieil homme s’affaler sur le dos dans la poussière, relâchant sa fourche qui tomba à côté de lui.

 

Des gardiens arrivèrent, suivis par le Directeur, surprenant la scène.

 

Philippe regarda derrière lui les singes qui s’agitaient dans leur cage, poussant des cris. Ils avaient perdu tout à la fois leur silence et leur regard étrange, terriblement décidé et concentré.

 

 

Chapitre 16

 


Changement à l’écran, on voit le Professeur MANNHEIM, en compagnie d’un petit homme chauve et âgé, et d’un homme châtain d’une quarantaine d’années, tous les trois en smoking, attablés à une table richement pourvue. Ils viennent manifestement de finir le dessert, bien qu’il reste encore plusieurs pâtisseries de luxe dans lesquelles ils peuvent encore piocher.


“Monsieur DURAND, vous avez avalé la pilule au début du repas, vous vous rappelez ?” dit d’un air enjoué le quadragénaire en s’adressant au vieil homme en face de lui.


“Oui, Monsieur HIDDEN…” dit le vieil homme, l’air impressionné.


“Vous êtes octogénaire, et vous dites avoir des pertes de mémoire, de temps en temps… et vous avez toujours dit que vous aviez un vieux rêve irréalisable !” reprit HIDDEN.


Le Professeur MANNHEIM eut un petit rire nerveux, se régalant manifestement d’avance de ce à quoi il allait assister.


“Un très vieux rêve, mais la vie ne m’a jamais permis de le réaliser, et de toute façon je ne suis pas certain que j’en aurais été capable…” répondit le vieil homme, l’air rêveur.


“Ce soir vous en êtes désormais capable,” dit avec force le multimilliardaire, “levez-vous et faites-nous écouter ça, s’il vous plaît…”


Le vieil homme le regarda, hésitant, puis regarda le Professeur, confiant, près de lui, qui, posant une main, chaleureusement, sur son épaule, lui faisait un grand sourire.


“Allez-y !” lui chuchota presque le scientifique.


Le vieil homme se leva de table et, marchant d’un air timide, avança vers un coin de la pièce, luxueusement meublée, suivi par la caméra. Il arriva à un magnifique piano blanc à queue, s’assit devant sur un tabouret, et se mit à jouer merveilleusement.


“Vous assistez à un exemple de ce que les laboratoires HIDDEN vont pouvoir vous apporter : la possibilité d’assimiler toutes les connaissances que vous désirez, et ce sans effort,” reprit Monsieur HIDDEN, tandis que sur le fond musical, l’octogénaire continuait, émerveillé de voir ses mains jouer sur les touches, “devenez ce que vous désirez, de devenez qui vous avez toujours voulu être : pianiste, ingénieur, pilote d’avion, écrivain, et bien d’autres choses !”


La caméra fit un gros plan sur le visage du vieil homme, en extase, qui continuait à s’activer avec passion sur le clavier, comme possédé par sa passion, un sourire béat sur ses lèvres.


L’image changea, montrant en gros plan une boîte de pilules appelées COGNIZOR.


“Vous désirez aussi apprendre à jouer d’un instrument de musique, parler une langue étrangère, ou maîtriser les mathématiques ?” dit une voix OFF, “Quelques semaines d’ingestion de COGNIZOR vous permettront de changer votre vie à tout jamais !”

Une famille regarde la télé 3D en compagnie de leur jeune fils, qui planche sur ses devoirs sur la table de la salle à manger. Ils viennent de regarder la publicité qui vient de se terminer, une autre sur des croquettes Bioénergetiques pour chiens enchaînant à la suite, projetées devant eux dans la partie vide de la salle à manger les séparant du projecteur holographique.

“Papa, tu peux m’acheter une pilule ?” demanda l’enfant. Les parents se regardent l’un l’autre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
22 août 2014

Chapitre 14 - Agressé

Suite de l'enquête de Philippe MESNER au zoo municipal, où il se retrouve confronté à des opposants auxquels il ne s'attendait pas !

(Merci, à la suite du texte, pour vos Commentaires en cliquant sur le lien bleu du même nom, ainsi que de m'allouer un certain nombre d'étoiles, en cliquant sur celle qui vous paraît le mieux représenter votre satisfaction, à la lecture de ce passage)

 

o8aCyGS -mini

 

Chapitre 14

 

“Je vous remercie d’avoir accepté de vous isoler avec moi, Inspecteur. Je ne désirais pas que mes collègues puissent nous regarder.” Dit le vieux gardien replet, souriant à Philippe.

 

“Ce n’est rien, Monsieur. Vous craignez d’être menacé par quelqu’un ? Par un de vos collègues, au cas où vous me feriez certaines révélations ?”

 

“Non… Je me suis juste isolé avec vous afin que nous soyons tranquilles pour nous occuper du problème…” dit le vieil homme, se retournant.

 

“Nous ?… Vous ?… “ s’exclama, surpris, MESNER, “… Quel problème ?”

 

“Vous !” cria l’homme en se retournant vers lui et pointant vers sa poitrine une fourche extraite d’un tas de foin derrière lui. Philippe recula juste à temps pour éviter de se faire transpercer par les pointes de la fourche, heurtant du coup les barreaux de la cage des singles dans son dos.

 

Des mains se saisirent de lui, l’écrasant encore plus fermement contre la cage.

 

Il regarda derrière lui et vit que c’étaient des chimpanzés qui le tenaient, le regardant en silence, un regard décidé dans leurs yeux bruns clairs.

 

“Vous êtes perspicace, Inspecteur, trop perspicace…” reprit le gardien, le menaçant toujours avec la fourche, “… mais aussi dépressif, et la dépression, cela fait commettre l’irréparable… comme le suicide avec son arme de service…”

 

Philippe sentit son pistolet de service être retiré de l’étui sous sa veste, et vit avec surprise un des chimpanzés le pointer vers sa tempe droite.

 

 

 

21 août 2014

Chapitre 13 - Désireux de faire une révélation

Suite de l'histoire de SF avec l'inclusion d'un nouveau chapitre, le 13ème, en espérant ne pas effrayer les superstitieux !

(Vos commentaires et étoiles donnés, après le texte, sont les bienvenus !)

 

o8aCyGS -mini

 

 

Chapitre 13

 

Il regarda le groupe d’hommes de nouveau, négligeant la guichetière qui paraissait manifestement perdue. Ils se regardaient tous du coin de l’oeil, se demandant qui pouvait être impliqué. Tous paraissaient sincères, tandis qu’il observait chaque visage. Mais tout à coup, l’un de ceux-ci changea… Celui du plus vieux des gardiens… Qui sortit du groupe et s’avança vers lui.

 

“Quoi, toi, Antoine ?” demanda le Directeur, sidéré.

 

“Je n’ai jamais dit que c’était moi, Monsieur le Directeur.” lui répondit le vieux moustachu, lui adressant un regard sérieux et décidé, qu’il tourna vers Philippe.

 

“J’ai des informations, mais je dois vous les révéler à part, Monsieur l’Inspecteur MESNER. Seul !”

 

L’enquêteur réfléchit quelques secondes et lui répondit d’une voix ferme :

“Allons-y !”

 

Les deux hommes s’éloignèrent du groupe qui, dans leur dos, émit des chuchotements empreints de surprise.

 

Le vieil homme l’entraîna assez loin du groupe, contournant diverses cages et enclos, afin de ne plus être visibles de celui-ci, et ils s’arrêtèrent alors pas loin de l’enclos des éléphants, et tout contre une cage exhibant des chimpanzés, emprisonnés derrière des barreaux.

Philippe s’arrêta le dos près de la cage des primates, le gardien étant debout devant lui.

 

 

 

 

 

20 août 2014

Chapitre 12 - Un coupable inattendu

Dans ce nouveau chapitre, qui se passe dans un monde futur influencé par les nanotechnologies, Philiippe MESNER, qui menait jusque-là une enquête assez classique, va tomber sur un coupable inattendu...

(Merci pour vos commentaires en cliquant sur le lien bleu 'Commentaires', et de me donner le nombre d'étoiles qui vous paraissent méritées en cliquant sur une des cinq étoiles, après le texte)

 

o8aCyGS -mini

 

Chapitre 12

 

“Qu’est-ce qu’on fait ici ?” demanda une voix timide, derrière lui.

Philippe se retourna pour regarder le plus jeune des gardiens, un garçon blond à l’air un peu trop décontracté, qui referma la bouche derechef, se mordant les lèvres.

 

“Nous sommes ici devant cet enclos pour voir de plus près cet animal.”, dit l’Inspecteur, en le pointant du doigt. “Je vois qu’il y a une zone plus à l’ombre, dans un coin de l’enclos. Je vous demande d’attirer cette bête vers ce coin plus sombre.”

 

“Qu’est-ce que vous voulez faire avec ce rhinocéros ?” demanda un gardien quadragénaire.

 

“Enquêter…” répondit le policier, en regardant l’animal qui broutait du foin tranquillement, sans leur accorder grande attention.

 

Un moment plus tard, à la fois en attirant l’animal avec une touffe d’herbe bien verte et bien fraîche, et en le poussant avec de longs bâtons depuis derrière les barreaux de l’enclos, les gardiens parvinrent à le faire aller dans la zone à l’ombre.

Heureux de mâchonner sa touffe d’herbe, l’impressionnant animal se trouvait juste devant Philippe, qui était séparé de lui par seulement des barreaux.

 

“A mon tour de m’activer !” s’exclama l’Inspecteur, et il sortit une petite bombe d’une de ses poches de veste, aspergeant la plus grosse corne de l’animal. Celui-ci recula, ses grosses narines humant le liquide.

Le rhinocéros eut un éternuement.

 

“Que faites-vous à cet animal ?” dit d’un air indigné le Directeur.

 

“Rien d’autre que de le faire participer à une petite séance d’art figuratif !” dit calmement le policier, sûr de lui-même tandis qu’il sortit d’une autre poche une petite lampe diffusant une lumière violette, éclairant avec la bête. Des zones flurorescentes violettes apparurent sur la corne.

 

“Vous peignez les cornes des animaux, maintenant ?” s’exclama le plus vieux des gardiens, un moustachu à la barbe blanche. “Votre peinture va s’en aller facilement au lavage, j’espère ? Vous savez que ça va être difficile de lui nettoyer la corne ?”

 

“Pas la peine…” dit Philippe, éteignant sa lampe et la rangeant dans sa poche, tout en regardant l’animal tandis qu’il reculait vers la partie plus illuminée de l’enclos, éternuant encore, et que les peintures sur sa corne disparurent tout à coup.

 

“Eh ! La peinture a disparu !“ s’exclama le plus jeune gardien.

 

“Oui, c’est normal, j’ai aspergé sa corne avec un produit spécial qui fait briller les matières organiques, lorsqu’elles sont éclairées par une lampe à ultraviolets, comme la mienne…” il s’interrompit une seconde en regardant tout le monde et reprit : “… des matières organiques telles que le sang, par exemple !”

 

Tous ouvrirent de grands yeux surpris. MESNER les regarda tous, l’un après l’autre, silencieusement, les examinant minutieusement, et reprit :

 

“Vous êtes tous silencieux… Et vous paraissez tous sincères… Mais quelqu’un a nettoyé la corne de ce rhinocéros pour en laver le sang, après qu’il ait transpercé la victime, trouvée de l’autre côté du mur !”

 

“Vous êtes fou !” s’exclama le vieux gardien, au milieu des protestations de ses collègues, “Mes hommes sont tous au-dessus de tout soupçons…” s’écria le Directeur, “… ce sont tous d’honnêtes fonctionnaires !”

 

“Comme je voudrais vous croire ! Mais nos analyses du corps sont claires : un objet en ivoire contondant, de grosse taille, a transpercé la victime avec une force énorme ! L’un d’entre vous peut me dire quel est le poids moyen d’un rhinocéros comme celui-ci, et sa vitesse maximale ?”

 

“Eh bien… jusque dans les trois tonnes, et jusqu’à quarante-cinq kilomètres à l’heure…”

 

Philippe acquiesça de la tête et reprit :

 

“Cela corrobore les estimations de nos experts du labo…”, il s’interrompit, avant de reprendre :

 

“Je ne sais pas comment quelqu’un a pu mener cet animal à l’extérieur pour qu’il tue l’homme, mais en tout cas cela devait être quelqu’un qui connaissait bien ce genre d’animaux !” cria l’Inspecteur, les toisant du regard.

 

 

19 août 2014

Chapitre 11 - A l'approche du coupable

Voici la suite de l'enquête de l'Inspecteur MESNER, dans un futur proche où l'information s'ingère, mais où les conséquences vont être considérables... Bonne lecture !

(Un Commentaire de votre part en cliquant sur le petit lien bleu du même nom, et un clic sur le nombre d'étoiles que vous accordez à cette histoire, à la suite du chapitre, sont les bienvenues)

 

o8aCyGS -mini

 

Chapitre 11

 

Il entra d’un pas décidé dans le zoo, montrant machinalement sa carte de travail, traversée des trois couleurs de la République française, à une guichetière qui s’apprêtait à s’asseoir derrière sa vite, lorsqu’il passa devant elle.

Se reprenant, il revint en arrière vers elle, toujours debout et surprise, et lui dit :

 

“Inspecteur MESNER, de la BAC. Demandez, s’il vous plaît, à votre Direction, de réunir tout le personnel du zoo près de l’entrée du zoo dans dix minutes. Je dois faire un petit tour dans le zoo et je serai au rendez-vous !”

Et il repartit, laissant la femme un peu replète, qui n’avait jusque-là dit mot, bouche-bée.

 

Il s’éloigna vers une cage, jetant un oeil distrait vers un jaguar qui, se déplaçant de long en large, paraissait s’ennuyer fermement.

Continuant son chemin, insatisfait, il passa devant l’enclos des éléphants, des hippopotames et, même, des morses. Finalement, continuant à observer les animaux, il finit par tomber sur celui qu’il cherchait !

Heureusement, ce zoo n’était pas bien grand, et huit minutes seulement s’étaient écoulées depuis le début de sa petite visite personnelle…

N’étant pas homme à arriver en retard aux rendez-vous, surtout ceux qu’il avait fixés, il pressa le pas.

 

La guichetière, le Directeur du zoo en costume-cravate bon marché, et cinq gardiens de zoo en tenue de travail verte l’attendaient près de l’entrée, discutant entre eux, manifestement interloqués.

 

“Monsieur le Directeur,…” dit Philippe en serrant la main de l’homme, qui s’était avancé vers lui, “… merci d’avoir réuni aussi vite votre personnel !”

 

“Euh… de rien, Monsieur l’Inspecteur… Comment vous appelez-vous, déjà ?”

 

“MESNER. Philippe MESNER. J’enquête sur un meurtre qui a eu lieu de l’autre côté du mur.”

 

“Ah oui, j’en ai entendu parler, et deux de mes employés ont vu la police rassemblée à l’extérieur, hier !”

 

“Oui, et j’ai besoin de votre aide… Pouvez-vous tous me suivre, s’il vous plaît ?”

 

“Oui, mais le zoo va tout juste ouvrir, ne pouvons-nous pas faire cela un autre jour ?”

 

Philippe lança un regard noir au Directeur et, se reprenant, dit :

 

“Un homme a été tué et mon enquête est prioritaire… si nous nous dépêchons, ce sera vite fait, bien fait, et vous pourrez vous occuper d’accueillir le public… En attendant, celui-ci risquerait de nous gêner. Suivez-moi !” Et il se retourna et commença à s’éloigner d’eux.

 

Il parcourut tranquillement le chemin inverse de là où il était parti d’un pas pressé, entendant les pas des membres du personnel qui le suivait, et finit par s’arrêter devant un des enclos.

 

L’animal qu’il avait auparavant cherché des yeux, quelques minutes plus tôt, était devant eux.

 

 

 

 

Publicité
Publicité
18 août 2014

Chapitres 9 et 10 - Sur les lieux

Devant l'intérêt croissant pour mon histoire (les statistiques montrent des courbes croissantes), c'est avec joie que je mets les chapitres 9 (très court) et 10 dans ce message.

(Bien entendu, vos Commentaires - clic sur le petit lien bleu 'Commentaires' - et votre notation - clic sur une des cinq étoiles - sont comme toujours les bienvenunes !)

 

o8aCyGS -mini

 

Chapitre 9

 

Refermant sa veste pour mieux supporter la fraîcheur matinale, Philippe MESNER regarda ce qui restait de la tâche de sang, au pied du mur où l’homme avait été trouvé.

Malgré le nettoyage effectué après le départ de la police, il lui semblait vaguement discerner la forme de le tâche.

 

Il leva les yeux vers le mur, puis décida de le longer. De longues minutes il le suivit, sans rien voir de particulier, mais entendant des bruits inhabituels venant de l’autre côté. Il n’habitait pas tout près de cette ville, où, jusqu’au jour précédent, il n’avait jamais mis les pieds.

Les sons inhabituels s’intensifièrent, et il finit par les reconnaître. Pensant au résultat des analyses du laboratoire, concernant la composition de l’objet contondant qui avait tué le jeune homme, il sourit en tombant enfin sur une entrée dans le mur, au-dessus de laquelle il lut : “Zoo Municipal”.

 

 

Chapitre 10

 

Il entra d’un pas décidé dans le zoo, montrant machinalement sa carte de travail, traversée des trois couleurs de la République française, à une guichetière qui s’apprêtait à s’asseoir derrière sa vite, lorsqu’il passa devant elle.

Se reprenant, il revint en arrière vers elle, toujours debout et surprise, et lui dit :

 

“Inspecteur MESNER, de la BAC. Demandez, s’il vous plaît, à votre Direction, de réunir tout le personnel du zoo près de l’entrée du zoo dans dix minutes. Je dois faire un petit tour dans le zoo et je serai au rendez-vous !”

Et il repartit, laissant la femme un peu replète, qui n’avait jusque-là dit mot, bouche-bée.

 

Il s’éloigna vers une cage, jetant un oeil distrait vers un jaguar qui, se déplaçant de long en large, paraissait s’ennuyer fermement.

Continuant son chemin, insatisfait, il passa devant l’enclos des éléphants, des hippopotames et, même, des morses. Finalement, continuant à observer les animaux, il finit par tomber sur celui qu’il cherchait !

Heureusement, ce zoo n’était pas bien grand, et huit minutes seulement s’étaient écoulées depuis le début de sa petite visite personnelle…

N’étant pas homme à arriver en retard aux rendez-vous, surtout ceux qu’il avait fixés, il pressa le pas.

 

La guichetière, le Directeur du zoo en costume-cravate bon marché, et cinq gardiens de zoo en tenue de travail verte l’attendaient près de l’entrée, discutant entre eux, manifestement interloqués.

 

“Monsieur le Directeur,…” dit Philippe en serrant la main de l’homme, qui s’était avancé vers lui, “… merci d’avoir réuni aussi vite votre personnel !”

 

“Euh… de rien, Monsieur l’Inspecteur… Comment vous appelez-vous, déjà ?”

 

“MESNER. Philippe MESNER. J’enquête sur un meurtre qui a eu lieu de l’autre côté du mur.”

 

“Ah oui, j’en ai entendu parler, et deux de mes employés ont vu la police rassemblée à l’extérieur, hier !”

 

“Oui, et j’ai besoin de votre aide… Pouvez-vous tous me suivre, s’il vous plaît ?”

 

“Oui, mais le zoo va tout juste ouvrir, ne pouvons-nous pas faire cela un autre jour ?”

 

Philippe lança un regard noir au Directeur et, se reprenant, dit :

 

“Un homme a été tué et mon enquête est prioritaire… si nous nous dépêchons, ce sera vite fait, bien fait, et vous pourrez vous occuper d’accueillir le public… En attendant, celui-ci risquerait de nous gêner. Suivez-moi !” Et il se retourna et commença à s’éloigner d’eux.

 

Il parcourut tranquillement le chemin inverse de là où il était parti d’un pas pressé, entendant les pas des membres du personnel qui le suivait, et finit par s’arrêter devant un des enclos.

 

L’animal qu’il avait auparavant cherché des yeux, quelques minutes plus tôt, était devant eux.

 

 

 

17 août 2014

Chapitre 8 - A la morgue

C'est avec plaisir que je vois le nombre de visiteurs et de commentaires augmenter, aussi voici le prochaine chapitre ! 

Le médecin-légiste va donner à Philippe MESNER des précisions surprenantes sur les causes de la mort de l'homme. 

(l'ajout de vos commentaires en cliquant sur le petit lien bleu 'Commentaires', et une note de votre part en cliquant sur un certain nombre d'étoiles - une à cinq, à la suite, sont les bienvenues !)

 

o8aCyGS -mini

 

Chapitre 8

 

Philippe MESNER et le médecin-légiste qu’il avait vu sur place son autour du cadavre.

Déshabillé, celui montre clairement la cavité qui remplace son coeur, à travers laquelle on discerne la table sur laquelle il est allongé.

 

“Eh bien, je pense que la cause de la mort est claire, non ? Perforation !” dit Philippe, observant la perforation avec une certaine fascination.

 

“Je confirme, Phil,…” répondit le médecin d’un air renfrogné, “… rien d’autre ne semble avoir causé la mort, même si l’emplacement du coeur ne montre plus grand’ chose.”

 

“On l’a perforé avec un gros objet au niveau du plexus solaire, et on en a extrait toute la chair avec…”

 

“Non !” l’interrompit son interlocuteur en blouse blanche souillée, “On n’a rien extrait : quelque chose a perforé sa poitrine et a écrasé la chair qui s’y trouvait !”

 

Philippe entrouvrit la bouche comme pour parler puis, au bout de quelques secondes, la referma. Il reprit :

 

“Il faudrait une force énorme, non ?”

 

“Ou alors quelque chose d’à la fois très lourd et très rapide lui a foncé dessus !”

 

“Quelle vitesse et quelle masse ?” demanda MESNER.

 

“Une quarantaine de kilomètres à l’heure pour quelques tonnes….” Lui dit le médecin d’un air laconique, “… mais j’ai un nouvel élément que le laboratoire m’a transmis, et que je te passe dans ce dossier : la composition de l’objet contondant !”

 

“Ah, passe-moi ça !” dit l’Inspecteur en lui prenant le dossier. Il lut silencieusement et ouvrit de grands yeux étonnés. “Non ! C’est pas vrai ? C’est vraiment sa composition ?”

 

Le médecin acquiesça de la tête, un petit sourire fin sur ses lèvres épaisses…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 août 2014

Chapitre 7 - Découverte du corps

La découverte du corps de la victime et sa mort inhabituelle vont faire se poser beaucoup de questions...

(Merci pour votre petit commentaire après le texte, en cliquant sur le petite lien bleu 'Commentaires', ou tout au moins pour votre clic sur le nombre d'étoiles que vous accordez au texte !)

 

o8aCyGS -mini

 

Chapitre 7

 

Le corps était assis contre le mur, les yeux ouverts et la tête baissée, le menton sur le poitrail.

 

Philippe MESNER se dit qu’il paraissait avoir été étonné dans la mort, tandis qu’il regardait les yeux vides du mort.

L’Inspecteur regarda plus bas vers la poitrine du jeune homme, au centre de laquelle on pouvait voir, à l’emplacement où aurait dû être le coeur, une énorme trouée ensanglantée.

 

“C’est étonnant,…” dit Philippe, “…on croirait que sa poitrine a été enfoncée par quelque chose, mais quelque chose d’énorme !”

 

“C’est vrai, on ne dirait pas un coup de couteau ou d’arme blanche classique,…” répondit Fabrice NARGO, le médecin légiste qui était un genou à terre, près du cadavre. “Je ferai des prélèvements à la morgue, pour découvrir la composition de l’arme contondante en question.”

 

Il fit signe et deux policiers soulevèrent le cadavre pour le mettre sur une civière, tandis qu’un autre rangeait l’appareil photo numérique qui lui avait servi à faire les photographies pour le dossier de l’enquête.

Le corps ayant été recouvert avec un drap et mis à l’arrière d’une camionnette de police, le médecin légiste à son côté, le véhicule démarra.

 

MESNER regarda le véhicule disparaître au coin de la rue, puis abaissa les yeux vers l’énorme tâche de sang qu’avait laissée l’inconnu.

 

 

 

 

 

 

15 août 2014

Chapitre 6 - Poursuivi et terrassé !

 

Les choses deviennent plus sombres, plus mystérieuses, et plus dramatiques dans cette suite... et au terme de l'histoire,  ce que le lecteur apprendra sera encore plus dérangeant !

(n'hésitez pas à ajouter vos commentaires en cliquant sur le petit lien bleu 'Commentaires', à la suite de ce chapitre, vos remarques, qui seront certainement pleines d'enseignement, seront les bienvenues !)

 

o8aCyGS -mini

 

Chapitre 6

 

Le jeune homme marchait rapidement dans une rue sombre, mal éclairée par les éclairages publics. Il jetait de temps en temps des regards furtifs derrière lui.

 

Il entendit des pas derrière lui, des chaussures d’homme, manifestement, vu la lourdeur de ceux-ci.

 

L’homme hâta le pas, et ceux de l’inconnu qui le suivait accélérèrent aussi.

 

Le jeune homme se mit à courir,les murs défilant tandis que, de plus en plus essoufflé, il s’acharnait à maintenir sa vitesse.

 

Finalement il s’arrêta en se tenant avec une main contre un mur, complètement essouflé, cherchant à reprendre son souffle.

Cherchant à rendre sa respiration la moins bruyante possible, il écouta autour de lui : aucun bruit dans le secteur.

Il souffla et sourit, il avait semé son poursuivant !

 

D’un seul coup il entendit un bruit sourd sur les pavés derrière lui, comme si que quelque chose de pesant venait de s’y poser.

 

Il se retournha et sursauta, ouvrant des yeux agrandis par la surprise. La surprise fut vite remplacée dans son regard par la peur, tandis qu’il se mit de nouveau à courir à toutes jambes, un bruit de sabots lourds se faisant entendre.

 

Il courait aussi vite que possible, mais le bruit de sabots augmentait sans cesse, la source se rapprochait de lui, le rattrapait !

 

Il finit par se jeter le dos le premier contre le mur qu’il avait longé sur des centaines de mètres, complètement essouflé.

Les bruits de sabots s’arrêtèrent brusquement. Le soulagement s’afficha sur le visage de l’homme, soulagement qui disparut tandis que les bruits de sabot reprirent et qu’il cria “Nooooon !” les bras en croix contre le mur derrière lui, noyé dans une ombre immense.

 

 

14 août 2014

Chapitre 5 - Une publicité télévisuelle peu commune

Suite de ma petite nouvelle de SF, imprégnée de 'Techno-Thriller'. Bonne lecture à ceux et celles qui apprécient mes écrits, et aux autres aussi...

(n'hésitez pas à ajouter vos commentaires en cliquant sur le petit lien bleu 'Commentaires', à la suite de ce chapitre, vos remarques, qui seront certainement pleines d'enseignement, seront les bienvenues !)

 

o8aCyGS -mini

 

Chapitre 5

 

Changement à l’écran, on voit le Professeur MANNHEIM, en compagnie d’un petit homme chauve et âgé, et d’un homme châtain d’une quarantaine d’années, tous les trois en smoking, attablés à une table richement pourvue. Ils viennent manifestement de finir le dessert, bien qu’il reste encore plusieurs pâtisseries de luxe dans lesquelles ils peuvent encore piocher.

 

“Monsieur DURAND, vous avez avalé la pilule au début du repas, vous vous rappelez ?” dit d’un air enjoué le quadragénaire en s’adressant au vieil homme en face de lui.

 

“Oui, Monsieur HIDDEN…” dit le vieil homme, l’air impressionné.

 

“Vous êtes octogénaire, et vous dites avoir des pertes de mémoire, de temps en temps… et vous avez toujours dit que vous aviez un vieux rêve irréalisable !” reprit HIDDEN.

 

Le Professeur MANNHEIM eut un petit rire nerveux, se régalant manifestement d’avance de ce à quoi il allait assister.

 

“Un très vieux rêve, mais la vie ne m’a jamais permis de le réaliser, et de toute façon je ne suis pas certain que j’en aurais été capable…” répondit le vieil homme, l’air rêveur.

 

“Ce soir vous en êtes désormais capable,” dit avec force le multimilliardaire, “levez-vous et faites-nous écouter ça, s’il vous plaît…”

 

Le vieil homme le regarda, hésitant, puis regarda  le Professeur, confiant,  près de lui, qui, posant une main, chaleureusement, sur son épaule,  lui faisait un grand sourire.

 

“Allez-y !” lui chuchota presque le scientifique.

 

Le vieil homme se leva de table et, marchant d’un air timide, avança vers un coin de la pièce, luxueusement meublée, suivi par la caméra. Il arriva à un magnifique piano blanc à queue, s’assit devant sur un tabouret, et se mit à jouer merveilleusement.

 

“Vous assistez à un exemple de ce que les laboratoires HIDDEN vont pouvoir vous apporter : la possibilité d’assimiler toutes les connaissances que vous désirez, et ce sans effort,” reprit Monsieur HIDDEN, tandis que sur le fond musical, l’octogénaire continuait, émerveillé de voir ses mains jouer sur les touches, “devenez ce que vous désirez, de devenez qui vous avez toujours voulu être :  pianiste, ingénieur, pilote d’avion, écrivain, et bien d’autres choses !”

 

La caméra fit un gros plan sur le visage du vieil homme, en extase, qui continuait à s’activer avec passion sur le clavier, comme possédé par sa passion, un sourire béat sur ses lèvres.

 

L’image changea, montrant en gros plan une boîte de pilules appelées COGNIZOR.

 

“Vous désirez aussi apprendre à jouer d’un instrument de musique, parler une langue étrangère, ou maîtriser les mathématiques ?” dit une voix OFF, “Quelques semaines d’ingestion de COGNIZOR vous permettront de changer votre vie à tout jamais !”

 

Une famille regarde la télé 3D en compagnie de leur jeune fils, qui planche sur ses devoirs sur la table de la salle à manger. Ils viennent de regarder la publicité qui vient de se terminer, une autre sur des croquettes Bioénergetiques pour chiens enchaînant à la suite, projetées devant eux dans la partie vide de la salle à manger les séparant du projecteur holographique.


“Papa, je n’y comprends rien, pourquoi est-ce que je dois faire mes devoirs comme ça ? Tu peux m’acheter une pilule ?” demande l’enfant. Les parents se regardent l’un l’autre.

 

 

 

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Lawrence Herbert TIDE
Publicité
Archives
Publicité